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Saison 2024/2025

 

Cours à Maromme :

Le mardi de 18h30 à 19h30

(11/14 ans)

de 19h30 à 21h

(Ados + 15 ans et adultes)

 

Le jeudi de 18h30 à 19h30

Avancés

de 19h30 à 21h

(Ados + 15 ans et adultes)

 

Stage Balintawak le dimanche 8 décembre 2025 de 9h à 17h ouvert à tous les niveaux
rue Ernest Danet, 76150 Maromme  
 
Formation Intensive Balintawak du 12 au 16 avril 2025

 

Le Balintawak

18/01/2020

Le Balintawak

Le Balintawak Eskrima

 

 

 

Le fondateur du Balintawak Eskrima

Venancio “Anciong” BACON

(12/11/12-01/11/80)

 

Au début des années 1900, les espagnols venaient juste de quitter les Philippines, après plus de 300 années d’autorité. A leur place, sont venus les américains. L'élite d'avant-garde de Cebu parlait toujours l'espagnol, tandis que les américains ont commencé "à pacifier" et à enseigner leur langue et leur culture au reste des Philippines. C’est à cette époque que Venancio « Anciong » BACON est né, en 1912, dans une nation aux milieux des changements et des bouleversements. Il est né dans le quartier Carcar à Cebu (mais a grandi à San Nicolas, à l'extérieur de Cebu), qui était à ce moment-là peuplé par la classe supérieure de Cebu. Cette classe d'élite était composée d’européens, d’américains, de chinois et de métis philippins. Au contraire, San Nicolas était composé de cebuanos locaux et d'immigrants des villes voisines, ou d'autres îles des Visayas. Les gens qui y vivaient étaient des fermiers, des charpentiers, des pêcheurs, des paysans et les serviteurs pour la ville de la classe supérieure de Cebu.

Venancio Bacon, communément surnommé « Anciong » a commencé à recevoir une formation dans l'art d'Eskrima dans les années 1920. Son seul enseignant était Lorenzo "Ensong" SAAVEDRA, de San Nicolas, qui avait à cette époque établi le célèbre « Labangon Fencing Club ». À ce moment, alors que beaucoup de styles différents d'Eskrima abondèrent, Lorenzo SAAVEDRA a appelé le sien « Corto Linear », bien que cela soit utilisé pour nommer d'autres styles. Ses meilleurs étudiants étaient Teodoro "Doring" SAAVEDRA, son neveu, et Venancio « Anciong » BACON. Les deux étaient aussi des amis très proches. Tous deux étaient de grands eskrimadors, améliorant les habiletés de chacun et répondant aux défis qui sont venus suite à leurréputation.

Lorenzo Saavedra                           Teodoro “Doring” Saavedra

Lorenzo « Ensong » SAAVEDRA                    Teodoro “Doring” SAAVEDRA

Membres du Labangonfencing Club 

Membres du Labangon Fencing Club.

Au 1er rang, assis au centre, Eulogio CANETE, en pantalon noir Lorenzo SAAVEDRA.

Au 2ème rang sur la gauche en veste foncé, Teodoro SAAVEDRA

 

Le « Labangon Fencing Club » fut finalement dissous et tomba dans oubli, en laissant place à une nouvelle organisation née de ses cendres.

En 1932, le « Doce Pares Club » a été formé. Dirigé par Lorenzo SAAVEDRA, le club a été composé de trois eskrimadors de la famille SAAVEDRA et neuf de la famille CANETE. Ce groupe de 12 personnes à l'origine du club a ensuite été rejoint par 12 autres personnes, portant ainsi le nombre à 24 ou 12 paires. Le nom de « Doce Pares » qui signifie douze paires en espagnol a été adopté en référence à la célèbre armée de Charlemagne composée de douze fines lames.

Venancio « Anciong » BACON était parmi les vingt-quatre premiers.

La deuxième guerre mondiale a éclaté dans les années 1940. Avec le début de l'occupation japonaise, beaucoup d'eskrimadors sont devenus des combattants, des guérilleros, et emploieront leur art pour la défense de leur nation. C’est à cette époque que, Teodoro SAAVEDRA est mort aux mains de bourreaux japonais du kenpeitai (police militaire de l’armée impériale japonaise), alors que Lorenzo SAAVEDRA décédait de mort naturelle en 1945.


Après la guerre, le groupe se réunit de nouveau. On y trouve Felimon CANETE, Jesus CUI (spécialiste du couteau), Venancio « Anciong » BACON, Ciriaco « Cacoy » CANETE, Delfin LOPEZ, Timoteo MARANGA, Maximo CANETE, Vicente CARIN, Lorenzo LASOLA et Artemio PAEZ.

D’autres experts rejoindront également le club Doce Pares.

En 1951 des désaccords apparaissent et une grande rivalité entre Venancio « Anciong » BACON et Ciriaco « Cacoy » CANETE explose.

En 1952, accompagné de quelques eskrimadors reconnus, Venancio « Anciong » BACON a créé le nouveau club « Balintawak Self Defense Club ».

 

Balintawak Self Defense Club - 1952

Balintawak Self Defense Club - 1952
Quelques légendes du Balintawak

1. Delfin Lopez
2. Venancio "Anciong" Bacon
3. Major Timoteo Maranga
4. Vicente Atillo

Le club nouvellement formé a commencé à s’entrainer dans l'arrière-cour d'un magasin de montre appartenant à Eduardo BACULI, un des étudiants de Venancio « Anciong » BACON. Ce magasin était localisé dans une petite rue transversale appelée Balintawak Street. Ainsi, depuis ce jour le mot Balintawak serait pour toujours indissociable du nom Venancio « Anciong » BACON et du style d'Eskrima qui a prouvé son efficacité à de multiples reprises.

Balintawak Street

Venancio « Anciong » BACON était un homme très modeste. Il était un vétéran de beaucoup de combats mortels dans Cebu. Il était connu pour être très précis avec un bâton, capable d'employer une force variable sur des cibles précises sur le corps de son adversaire.

Mais, sa qualité la plus grande et son atout étaient son désir constant d'innover et d'améliorer son art, développant continuellement des techniques pendant des années et ne cessant jamais dans cette voie. Il a appris son art à ceux qui ont désiré l'apprendre.

De nombreux eskrimadors reconnus ont voulu tester l’habilité au combat d’Anciong Bacon. Malgré sa frêle silhouette et sans utiliser de force, il les faisait abdiquer après les avoir désarmé ou sous la pluie de coups de bâton. Bien souvent, ces derniers deviendront ses élèves les plus loyaux.

Contrairement au standard de l’époque qui utilisait simultanément deux armes (2 bâtons, ou 1 bâton et 1 couteau), Anciong BACON s’est distingué en préférant l’utilisation du simple bâton, développant ainsi le travail de la main vide. Cela a d’abord été ridiculisé par ses détracteurs puisque l’utilisation de deux armes simultanément, notamment du double bâton, était la norme. Depuis, il a largement été imité et copié par les clubs rivaux antan.

Anciong détestait le tournoiement fantaisiste du bâton, empreinte des clubs rivaux, qu’il estimait peu pratique en combat réel.
Il est dit également qu’Anciong ne savait pas effectuer un Amara (sorte de shadowboxing avec l’utilisation du bâton pour enchainer des frappes dans le vide).

Les années 1950 et les années 1960 ont vu "l'Âge D'or" de l’Eskrima à Cebu. Des eskrimadors de divers camps, principalement entre certaines personnalités du « Doce Pares » et du « Balintawak », se testèrent lors de défis. Certains aboutissaient à des blessures et d’autres parfois à la mort. D’autres étaient dans des circonstances honorables, tandis que d'autres déloyaux. Anciong BACON a été pris en embuscade dans l'obscurité en marchant vers sa maison à Labangon. Il a tué son assaillant et a été jugé et emprisonné. Le juge ayant statué que ses compétences en arts martiaux pourraient être considérées comme une arme mortelle et aurait dû être utilisée avec retenue.

Le Club a rarement été visité par des étrangers ou étudiants d’autres arts martiaux ou par des membres de clubs rivaux. Toute présence était traitée comme un cas d’espionnage flagrant ou de défis au club. Cela aboutissait souvent à de sérieux défis et à des bagarres.

C’est dans ces circonstances que les légendes se sont construites et les habiletés ont été évaluées. Les survivants de cette période ont gagné leur place dans l'histoire de l’Eskrima.

Ising Attilo (Balintawak)Combat contreversé Ising Attilo (Balintawak) / Cacoy Canete (Doce Pares)Cacoy Canete (Doce Pares)

Le journal met à la une un des combats controversé entre le jeune Ising ATILLO du Balintawak

et la légende Cacoy CANETE du Doce Pares

Ancoing Bacon a été mis en liberté conditionnelle au milieu des années 1970.

Il était dans une situation financière précaire et ses anciens élèves n’hésitaient pas à lui envoyer quelques élèves avancés pour effectuer quelques cours privés, afin de l’aider financièrement.

Il n'a pas repris la direction d’un club, mais a régulièrement rendu visite et a assisté à des entraînements de ses différents élèves, s'assurant de la qualité du Balintawak.

C'était là qu’Anciong BACON a vu un aperçu de la génération suivante des combattants de Balintawak. Il savait que ses vieux étudiants, Arnulfo MONGCAL, Jose VILLASIN, Teodoro BUOT, Teofilo VELEZ et quelques autres continueraient à perpétuer le nom Balintawak et produiraient de formidables eskrimadors pour les années à venir.

Venancio « Anciong » BACON

http://kalieskrima.free.fr/histoire%20du%20balintawak_fichiers/image019.jpg

1976 Fort de San Pedro à Cebu City - Philippines

 

Jusqu’à sa mort, ce petit homme était connu pour humilier les jeunes, forts et irrespectueux karatekas, ou autres pratiquants d’arts martiaux.  Son talent était estimé, admiré et même romancé et embelli par ses étudiants et ses admirateurs. Il était un prodige et un maître de son art e a gagné le respect et l’admiration de ses amis et également de ses ennemis.

 

Quelques années après, Venancio « Anciong » BACON est mort, laissant derrière lui un héritage maintenant connu dans le monde entier comme le Balintawak.

 

 

Venancio « Anciong » BACON  

Le Baraw Sugbo

17/01/2020

Le Baraw Sugbo

Les racines du Baraw Sugbo remontent à « Tatay Isong » Lorenzo Saavedra, un eskrimadors de renom à l’origine de nombreuses écoles d’Eskrima d’aujourd’hui et à l’origine du Labangon Fencing Club de Cebu.

 

Il fût entre autre le professeur de GM Venancio «Anciong » Bacon (1912-1981) du Balintawak et de GM Filemon « Momoy » Canete (1904-1995) du Doce Pares.

 

Comme il était commun à cette époque, Lorenzo Saavedra enseigna largement son art du bâton, mais enseigna en très petit comité son art de la lame ; raison pour laquelle le Baraw Sugbu est un des systèmes les moins connus de Cebu.

 

Baraw signifie « couteau » en cebuano (la langue de Cebu) et Sugbu (ou Sugbo) était l’ancienne appellation de la ville de Cebu. Baraw Sugbu est donc le système au couteau de Cebu.

 

Gregorio « Goyong » Ceniza (décédé le 6 octobre 2007 à l'âge de 82 ans) est allé à contre courant et n’a pas souhaité étudier le combat au bâton qui était d’actualité à l’époque ; il a préféré étudier l’art du couteau puis l’a enseigné de manière non commercial, uniquement à son clan, sa famille et ses amis.

 

L’entraînement se fait à deux, par un travail de flow (mouvement en continue). Comme dans l’art du garrote (bâton), le concept de la main vide est très important.

 

Au lieu d’apprendre une série de désarmements, le Baraw Sugbu préconise l’étude de groupes tout comme en Balintawak, avec des contres. Toujours dans un jeu dynamique et non figé, l’élève essaie alors de se défendre, de placer ses désarmements et de répondre à des contres, tout comme le Palakaw en Balintawak.

 

Selon le livre « Cebuano Eskrima – derrière le mythe », Gregorio « Goyong » Ceniza aurait appris l’art du couteau de son oncle Lucresio Ceniza qui l’avait lui même appris par un certain Simo qui était l’un des rares élèves au couteau de Lorenzo Saavedra.

 

Anciong bacon, le fondateur du balintawak, a également contribué au développement du Baraw Sugbu, puisqu'il s'entraînait avec Gregorio « Goyong » Ceniza, à la résidence de Lucresio.

 

Gregorio Ceniza a ensuite enseigné son art à un certain nombre d'étudiants, mais aucun ne souhaitait ensuite enseigner; ils voulaient simplement apprendre à se défendre contre des agressions au couteau. Seuls Cronnie Cabatingan, Rene Capangpangan, puis son fils Eduardo « Boy » Ceniza se dirigeront vers l'enseignement pour préserver cet art du couteau de Cebu, l'Arnis du Diable.

 

Capangpangan fut celui qui modifia "l'Arnis de Diablo" par l'appellation de « Baraw Sugbu », avec l’approbation de Gregorio Ceniza.

 

Eduardo préserve cet art de la lame et enseigne de la même manière à ses quelques élèves. L’enseignement se fait toujours en session privée en non en masse.

 

La méthodologie du système est l‘apprentissage du Baraw Sugbu comme un art martial défensif contre un attaquant au couteau. L'approche défensive est aussi la partie plus stimulante et difficile de n'importe quel système.

 

Eskrima De Campo 1-2-3 Original

16/01/2020

Eskrima De Campo 1-2-3 Original

Le GMaster Jose Diaz Caballero est né le 7 août 1907 dans la ville de Barrio Ibo, Toledo, sur l’île de Cebu, au milieu de l'archipel philippin. Lorsqu’il était jeune, il voyageait de barangay en barangay (ville en ville) pour observer des parties d'Eskrima lors de célébrations de fiestas. Ces démonstrations d'assaut, appelées De Cadena, étaient d'avantage une présentation culturelle qu'un combat réel, contrairement à ce qu'il espérait.

 

De ses observations de ces exhibitions d’Eskrima, il a modifié les mouvements avec un accent sur trois niveaux : les yeux, les membres inférieurs (spécifiquement coudes et mains) et les genoux. Il a fondé plus tard le style dévastateur connu comme De Campo Uno-Dos-Tres Orihinal.

 

Avant tout, GM Jose Caballero était un champion de Juego Todo. Si parfois les Juego Todo étaient des rencontres de lutte comme dans nos anciennes campagnes, certains Juego Todo étaient aussi des combats au bâton où le port de protection était interdit, permettant d’asseoir sa notoriété ou au contraire se mesurer à de nouveaux Masters d’Eskrima ; la blessure mortelle et permanente résultant de ces duels n'était pas rare.

 

GM Jose Caballero a ainsi battu beaucoup d'Eskrimadors fortement qualifiés et beaucoup d’autres challengers moins connus.

 

Un de ses combats les plus notables a eu lieu en 1936 contre un Eskrimador nommé Anoy, de la ville voisine de Tangub. Jose Caballero a utilisé son système de 1-2-3 coups pour désarmer et blesser Anoy, qui s'est promptement rendu. La combinaison de coups a été livrée si rapidement, que la foule n'avait pas entièrement compris ce qui venait d'avoir lieu. Cela a abouti à la perception que le combat avait été arrangé et ils ont commencé à crier "TAYOPE!" (Remboursé!!)

 

Le grand-master Caballero à enseigner son style d'Eskrima à une toute petite poignée d’élèves.

 

Le vieux guerrier est mort le 24 août 1987.

 

 

Le Grand-master Manuel « Mawe » Lebumfacil Caballero est né le 23 avril 1953 dans la ville d’Ozamiz à Mindanao. Il a travaillé comme garde du corps pour le Maire. Son père GM Jose D. Caballero a commencé à lui donner des leçons Eskrima à l'âge de 9 ans. De ses six frères Eddie, Oscar, Nelson, Rodger, Salvador et Lando, seulement Salvador, Oscar et Lando ont appris l’Eskrima sérieusement.

 

Son père GM Caballero était aussi dans l'hypnotisme, l’oration et le judo pendant les années d'avant-guerre dans Toledo. GM Caballero s’est entraîné avec un certain Santiago « Tiago » Amaya à Ibo et s’entraînait à la musculation en soulevant de lourdes pierres. Il était à Kanlaon pendant la deuxième guerre mondiale et a obtenu la connaissance d'oration et de l'hypnotisme à cette période par un vieil ermite. Son oration était accès sur des paroles pour Dieu le Père.

 

Pendant sa formation chez les Rangers avec les Guerriers Molaves, un compagnon a fait part au responsable de compagnie des compétences martiales en Eskrima de « Mawe », qui fût aussitôt mis au défi de montrer ses compétences lors d’une confrontation. D’abord hésitant, mais se voyant obligé, il a averti le commandant qui le défiait qu'il pourrait se blesser. Le commandant, un haut gradé de l’élite de l’armée philippine avançait que l’Eskrima de « Mawe » ne pouvait pas battre ses techniques de Karaté. Le combat fût très court et le commandant blessé dans les jambes et les genoux. Comme un vrai officier et un homme d’honneur, le commandant accepta la défaite et demanda ensuite à « Mawe » d’être l'instructeur de combat rapproché de leur unité.

 

En 1978, « Mawe » connu l’expérience du combat dans Jolo (au sud des Philippines). Comme son père légendaire, « Mawe » a possédé une mentalité intrinsèque de combat et a été réputé pour rarement chercher la couverture dans un échange de coups de feu. Il porte un médaillon de San Miguel, qu'il estime lui apporter protection.

 

Parmi les dépouilles de la guerre, « Mawe » avait récupéré un Kris, un Barong et une carabine M2 d'un Moro décédé, mais tout lui fût confisqué par son lieutenant Dailig. Mawe attribue son invincibilité dans des échanges de coups de feu Jolo aux incantations Panipas qu'il a héritées de son père.

 

Il a appris les orations en étudiant secrètement les « librettos » d’un vieil homme. Il a ensuite complété sa formation avec son père Jose Caballero, avec les dévotions qui incluent des prières quotidiennes commençant à 6h00, 12h, 15h et 18h00.

 

Les caractéristiques uniques en De Campo 1-2-3 sont les techniques « hayang-kulob » et la spécialisation de solo baston (du bâton simple). Les débutants commencent par des exercices lents et plus tard avec des combinaisons plus complexes et rapides.

Siete Pares est la première instruction de base avec la tenue appropriée du bâton, la position et l'évaluation de la distance.

 

En août 1979, lors du premier tournoi d’Eskrima organisé par le NARAPHIL, il y représentait le style de son père, le De Campo. Il s'est battu dans la Division Senior et a gagné la médaille d'argent et a reçu la récompense du meilleur combattant. Pendant le deuxième combat de ce tournoi il s'est plaint à GMasters Momoy et Euling Canete pour se battre sans protection, mais Atty. Dionisi lui indiqua de respecter les règles de protections pour rester dans la compétition.

 

Il s'est battu à un autre tournoi en 1982 et est devenu le champion de la Division Senior, battant Lofranco qui avait éliminé Edgar Sulite lors de ce même tournoi. Pendant le tournoi Edgar prétextait ne pas vouloir battre « Mawe » afin de ne pas décevoir le vieil homme GM Jose Caballero. Une confrontation avec « Mawe » ne se réalisera jamais. Lofranco qui était un pratiquant de Balintawak humilia techniquement Edgar lors de ce tournoi, avant de se faire battre facilement par « Mawe ».

 

Manuel Caballero s’est retiré dans la ville de Toledo où il a enseigné le même programme de Campo 1-2-3 Original de son père, à ses fils et quelques rares visiteurs jusqu’à l’âge de 64 ans.

Il est décédé le 30 avril 2017 et laisse derrière lui une femme et trois garçons.